Espace jardin potager
Cette superbe bisannuelle qui monte facilement à 2 m de haut, est bien méconnue, on ne la voit que rarement dans les jardins potagers où elle devrait pourtant avoir sa place, de par les bienfaits qu'elle apporte à ses consommateurs. Appelée " le jambon du jardinier " grâce à la richesse en protéines de sa racine que l'on la consomme crue ou cuite, la première année, surtout l'hiver . La feuilles, elles sont utilisables la première et la deuxième année ; les fleurs magnifiques parent les jardins d'un beau jaune soufre et se mangent la deuxième année.
La culture est des plus simple : comme l'ortie, elle pousse dans les sols les plus pauvres et ne demande même pas d'arrosage.
Le problème, là encore, est de se procurer des graines ou des jeunes plants.
Culture de l'onagre ou primevère du soir
ou oenethera biennis
Il ne faut pas confondre ce délicieux légume, presque oublié, avec les choux-navets. Contrairement à ces derniers, les choux-raves font leur croissance au-dessus de la terre. Ils existent comme beaucoup de légumes en vert et en rouge . Ils sont délicieux crus coupés en bâtonnets ou râpés ( voire une recette originale du côté cuisine ), mais on peut aussi les manger cuits;
Semis
Leur culture est facile à la mi-saison. L'été, il ne faut surtout pas les laisser manquer d'eau, si vous voulez qu'il forment une belle rave et qu'ils soient tendres à croquer.
Fleurs de théier : ces magnifiques fleurs sont des cousines des camélias, elles fleurissent d'ailleurs à peu près à la même époque et apprécieront la même place dans le jardin, c'est à dire côté Nord.
Par contre, leurs feuilles au printemps sont tellement appétissantes quand elles poussent vertes claires et tendres, que les oiseaux peuvent "déplumer" complètement votre arbre, je vous conseille donc fortement de le protéger surtout s'il est petit ou s'il est encore en pot, de le rentrer carrément à l'abri le temps que les feuilles durcissent
Voici une culture bien facile et d'un grand intérêt, aussi bien pour garnir nos assiettes que pour nous soigner. En exemple : une amie qui avait des bronchites chroniques tous les hivers, toussait et toussait toute la période froide et humide. Un été, elle fit une cure de pourpier au lieu de l'arracher, venant d'apprendre que "ça se mangeait". L'hiver suivant fût de tout repos pour elle : pas la moindre bronchite. En effet de par sa composition mucilagineuse, le pourpier salade protège toute les muqueuses et les aide donc à se défendre.
Il est délicieux tout seul, mélangé à d'autres salades, de la tomate, du concombre...
On en trouve principalement 2 variétés :
le pourpier sauvage qui pousse dans tous les terrains vagues, les rocailles, au milieu des autres cultures...Une fois que vous en aurez mis dans votre jardin, si vous n'en avez pas déjà, il se ressèmera tout seul...Sa seule exigence pour pousser du soleil et de la chaleur. Il est, par ailleurs peu gourmand en eau.
le pourpier amélioré doré à grandes feuilles dont on trouve les graines en jardineries, un peu moins facile à vivre car demandant un peu d'attention : désherbage, apport d'un peu d'eau...
Cet artichaut sauvage, un peu tombé en désuétude, est de culture aussi aisée que son cousin. Il est intéressant de par sa présence dans nos assiettes en hiver, son goût exquis nous permet de varier les menus en cette saison où les légumes se font plus rares. Pour les déguster, mettez-les à blanchir à l'avance (excepté pour le cardon blanc: Chardon plein blanc inerme encore appelé Blanco, ma variété préférée ), les peler et enlever les épines pour les variétés qui en sont pourvues. Il est intéressant de toujours préserver le coeur de la plante qui est vivace, en ne récoltant que les feuilles extérieures.
Ce légume généreux reste en place plusieurs années, il lui faudra, en automne, un apport substantiel de fumure, car s'il se plaît dans tous les sols, il apprécie une nourriture abondante ainsi que des arrosages copieux.
Semer au printemps directement en place ou en serre froide en octobre-novembre (suivant les régions ), repiquer les jeunes plants en avril, espacés de 80 cm à 1 m : la croissance est exubérante. Si vous n'avez que peu de place, serrez-les davantage et éclaircissez, en sacrifiant quelques plants au fur et à mesure de leurs développements.
Blanchir les cardons en les liant en haut des tiges, avant le développement des feuilles, sans serrer et à l'aide d'un ruban ou tout autre lien doux pour ne pas blesser, opération à effectuer par temps sec : les côtes ne doivent pas être mouillées pour ne pas pourrir. Dans les régions froides, on peut aussi les butter et les pailler et\ou les conserver en cave après récolte .
Ce sympathique légume presque inconnu chez nous appartient à la grande famille des Physalis (, elle-même sous branche des solanacées (tomates, poivrons aubergines, pépinos, pommes de terre...).C'est une annuelle de culture facile qui se sème en janvier-février en serre froide pour être repiquée en pleine terre en avril -mai suivant les climats, exactement comme les tomates. Il aime le soleil et des arrosages réguliers sans être excessifs. Son seul problème : il est naturellement rampant, ce qui ne permet pas de le travailler ni de le récolter facilement et on ne peut pas le tuteurer car ses tiges graciles cassent comme du verre.
Je vous propose 2 solutions, à vous d'en imaginer d'autres. Le cultiver en pots hauts perchés, ou en jardinières hautes pour lui permettre de retomber sans se salir. En pleine terre on peut les faire pousser contre un palissage assez serré, sorte de petite clôture basse, de 20 à 30 cm de haut, en le reconduisant régulièrement sur son support.
Les fruits ne se consomment que mûrs, car verts ils sont toxiques, ce qui est facile à reconnaître car ils tombent alors au sol et leur fine enveloppe se fend. Consommez-les rapidement car ils ne se conservent que difficilement.
Il en existe plusieurs variétés, de couleurs et de tailles différentes : verts, jaunes, pourpre..
Ce chou, qui présente une fascinante géométrie à l'infini, demande aussi peu de soins que son cousin brocolis. Pour bien qu'il se développe préparez-lui une terre riche et des arrosages copieux mais nul besoin de le surveiller au jour le jour.
Semez-le dès février en serre froide ou en mars-avril au jardin. Repiquez-le en place en avril-mai. Il produira, suivant les variétés et la précocité du semis, en automne ou au printemps suivant.
Récolter la fleur mais n'arrachez surtout pas les pieds car ils vont, comme les brocolis, redonner de petites pommes latérales dans les semaines suivantes.