Espace  jardin potager

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Il n'est pas toujours évident de bien choisir son type d'arrosage et il faut parfois en combiner plusieurs.

Au printemps, les arrosages sont légers et concernent principalement les semis et les jeunes cultures : l'arrosoir avec une pomme ou le jet fin, à demande, permettent en même temps une surveillance quotidienne ( ce que n'autorise pas un arrosage automatique ).

Dès qu'arrivent les premières chaleurs tout devient plus compliqué. Il y a quelques règles à suivre :

prévoir le mode d'arrosage avant le démarrage du jardin au printemps ou avant la création d'un nouvel espace de culture

en fonction du climat :

pour les climats humides et froids : n'arroser qu'aux pieds des plantes surtout pour les tomates, aubergines, poivrons, cucurbitacés, haricots, ...tous vos légumes vous en seront reconnaissants ...

pour les climats secs et chauds : en dehors des espèces les plus sensibles à l'humidité citées précédemment, vous utiliser un arrosage en pluie.



en fonction de la superficie :

des petites surfaces sont plus facile à gérer à l'arrosoir ou au jet adapté, ce qui en plus à le mérite de pouvoir contrôler l'état de santé de chaque plant lors du passage quotidien,

des grandes surfaces vont demander un arrosage plus systématique, plus automatique.

Privilégiez toujours l'arrosage aux pieds des plantes, soit au tuyau avec rigoles d'écoulement dans les rangées sur les terrains un peu déclives ( il faut pour cela prévoir ces dites rangées dans le bon sens dès les semis ou les plantations ). Si votre sol est plat vous pouvez utiliser ce procédé en comptant grosso modo 3 m de longueur des rigoles pour les terrains sableux et 4 à 5 m pour les terrains argileux.

soit au goutte à goutte avec des tuyaux percés à cet effet, système économique en eau et qui à l'avantage par les grosses chaleurs d' être très confortable pour les plantes.

Vous pouvez diviser votre jardin en plusieurs zones d'arrosage : plantes résistantes avec arrosage en pluie, plante fragiles, semis,... dessinez votre jardin avant de le construire vous permettra d 'y voir plus clair.


des cultures : les plantes les plus fragiles et les plus sensibles au mildiou sont les tomates, les aubergines en début de saison ( on peut même à ce moment là leur mettre un parapluie quand il pleut pour éviter la coulure des fleurs ), toutes les cucurbitacées : concombres, melons, courgettes, pâtissons, haricots verts, ...les premiers signes de maladie, à surveiller, étant la coulure des fleurs. ( traiter alors avec de la bouillie bordelaise )


du voisinage : il est bien évident que si vous arrivez sur des terres vierges, avec des cultures potagères inexistantes dans le voisinage immédiat, vous n'aurez pas de maladies, ( une petite exception au voisinage plus ou moins immédiat d'usines ou de pollutions chimiques diverses ).

Donc si vous avez cette chance, veillez à ne pas apporter les maladies notamment en utilisant les compost du commerce. Faire son propre compost reste un gage de bonne santé pour votre jardin. Ce faisant, mettez impitoyablement à la poubelle tous les restes de végétaux venant du commerce ou de cultures autres que votre propre jardin.

 


ne pas oublier le paillage : c'est un geste simple, mais qui est très important. Vous pouvez utiliser de la tonte de pelouse, de la paille, ...



lors de la plantation enrichir votre terre de sciure de bois à partie égale, cela permettra de retenir l'eau in situ. Attention la sciure de pin étant acide, incorporez en même temps un peu de cendres de bois pour compenser.


          Les conseils du jardinier

  Bien choisir son mode d'arrosage

  Bien préparer ses semis : l'art de les réussir :

                        Dans un premier temps, le jardinier débutant se contente de repiquer les plants achetés dans le commerce ou donnés par des voisins ou des amis. Puis vient le jour où il s'enhardit et décide de faire ses propres semis. Voici quelques règles de base pour vous aider à les réussir :


       D'abord, respectez les périodes de semis suivant les plantes que vous voulez faire pousser. Vous les trouverez sur le site même, indiqué dans le chapitre qui traite de la culture de chaque espèce en particulier. Vous pouvez aussi vous référer aux indications données sur les paquets de graines ou demander aux jardiniers du voisinages, car chaque région a son climat propre avec lequel il faut s'harmoniser.


    Utiliser une terre ou un terreau adaptés à la variété que vous voulez faire pousser. Là aussi vous trouverez les renseignements au niveau de chaque espèce.


     Les semis sont particulièrement fragiles et ils vous faudra y jeter un coup d'oeil tous les jours, même parfois plus suivant le cas. Suivez bien les conseils que vous trouverez sur le site relatifs à chaque plante. Ils sont le fruit de longues années d'expérience, de réflexions et de discutions avec d'autres jardiniers.

La Récupération au jardin : tout un art !

                        Il y a beaucoup de choses que l'on peut récupérer quand on a un jardin ou même simplement quelques plantes en intérieur ou sur le balcon.


     D'abord pour nourrir vos pensionnaires et enrichir leurs terres pensez à :

                     

                       le marc de café,

                       les résidus de thé et de tisanes, de chicorée,

                       l'eau de cuisson des oeufs (quand on les fait cuits durs) : elle est très riche en calcium, ce                               qui est très bénéfique pour beaucoup de plante et surtout nos bonnes tomates qui en                                 sont très gourmandes,

                       l'eau de cuisson des châtaignes,

                       l'eau de cuisson des légumes, en général, sauf celle qui a servit à cuire des pommes de                                   terre épluchées ou coupées en morceaux qui va aller dans le compost



    Et, bien entendu, le compostage des déchets !

                      les épluchures de légumes,

                      les restes de pain, de salades, de plats cuisinés, ... en évitant toutefois les restes de                                            viandes et de poissons

                       la cendre de bois

                       la suie     

                       la laine des vieux matelas et les plumes des vieux oreillers et traversins,

                       les tissus en cotons, en lin, en laine, ... usagers à condition qu'ils soient naturels ( banir                                       ceux teints qui ont été teints en noir : couleur très toxique ),

                      les restes de fibres de ficelles, cordes, ... naturelles,

                      


    Ensuite la récupération des récipients en plastique pouvant servir de petits pots pour un temps             ( après en avoir percé le fond de 2 ou 3 petits trous grâce par exemple à un vrille ) :

                      pots de petits suisses ou de fromage blancs pour les petits semis comme la salade,

                      pots de yaourts,

                      grands pots de fromage blanc,

                      bouteilles de plastique diverses : eau minérale, jus de fruits, lait, (éviter seulement les                                     bouteilles ayant contenu des produits toxiques), coupées en haut de la partie droite. La                             partie du goulot, quant à elle,  peut alors servir , fichée en terre pour arroser                                             directement aux pieds des plantes. La bouteille toute entière peut, quand on  perce                                   son bouchon de petits trous servir, la tête en bas pour un arrosage goutte à goutte                                    pour une période de quelques jours,

     .                verres en plastique usagés,


   On peut fabriquer de petites serres avec des bouteilles d'eau coupées en deux dans le sens de la         longueur. Elles protégeront bien les jeunes semis par exemple contre les nuits froides du printemps            et contre les fortes pluies.

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